Édition du mercredi 25 octobre 2017
Notre-Dame-des-Landes : la médiation est « déjà un échec » pour des élus du Grand Ouest
La médiation gouvernementale sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est « déjà un échec », ont estimé hier des élus du Grand Ouest, qui entendent écrire à Emmanuel Macron pour l'alerter sur ce qu'ils jugent être une « manipulation grossière ».
Ces élus, membres du syndicat mixte aéroportuaire (SMA) du Grand Ouest, affirment être sortis « médusés » d'une réunion organisée lundi avec les trois médiateurs nommés par le gouvernement pour l'aider à trancher sur ce dossier controversé. « En effet, les médiateurs n'ont présenté que des expertises sur le réaménagement de Nantes-Atlantique (l'actuel aéroport, qui aurait dû initialement être transféré à Notre-Dame-des-Landes en 2017, NDLR) alors que les tribunaux ont rappelé à maintes reprises que cette option ne relevait pas d'une alternative avérée au transfert », soulignent dans un communiqué le SMA, qui regroupe les collectivités impliquées dans le projet de nouvel aéroport nantais.
« Rien sur les conséquences dramatiques d'un renoncement en termes d'étalement urbain et donc de consommation foncière et agricole. Rien sur la manière d'apaiser l'ensemble des acteurs et de rétablir l'ordre public pourtant clairement explicitée dans la lettre de mission » des médiateurs, qui doivent rendre leur rapport avant le 1er décembre, déplorent les collectivités. « Pire », selon elles, « les médiateurs ont avoué leur embarras en affirmant : Nous ne sommes pas là pour mettre les gens d'accord, nous ne parviendrons pas un consensus alors que c'est pourtant semble-t-il l'objectif même de la médiation », affirme le SMA.
« Cette médiation n'est plus qu'une énième expertise totalement illégitime et inefficace », a accusé le président du syndicat mixte, Philippe Grosvalet, par ailleurs président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Celui-ci a l'intention d'écrire « dès mercredi au président de la République (...) afin de l'alerter sur cette manipulation grossière ».
Le SMA, très critique sur cette médiation jugée « partiale », avait annoncé le 4 octobre avoir demandé à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) d'étudier un « éventuel conflit d'intérêts » après la nomination par les médiateurs de deux experts membres de la Fondation créée par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, accusée par les pro-aéroport d'ingérence. (AFP)
Ces élus, membres du syndicat mixte aéroportuaire (SMA) du Grand Ouest, affirment être sortis « médusés » d'une réunion organisée lundi avec les trois médiateurs nommés par le gouvernement pour l'aider à trancher sur ce dossier controversé. « En effet, les médiateurs n'ont présenté que des expertises sur le réaménagement de Nantes-Atlantique (l'actuel aéroport, qui aurait dû initialement être transféré à Notre-Dame-des-Landes en 2017, NDLR) alors que les tribunaux ont rappelé à maintes reprises que cette option ne relevait pas d'une alternative avérée au transfert », soulignent dans un communiqué le SMA, qui regroupe les collectivités impliquées dans le projet de nouvel aéroport nantais.
« Rien sur les conséquences dramatiques d'un renoncement en termes d'étalement urbain et donc de consommation foncière et agricole. Rien sur la manière d'apaiser l'ensemble des acteurs et de rétablir l'ordre public pourtant clairement explicitée dans la lettre de mission » des médiateurs, qui doivent rendre leur rapport avant le 1er décembre, déplorent les collectivités. « Pire », selon elles, « les médiateurs ont avoué leur embarras en affirmant : Nous ne sommes pas là pour mettre les gens d'accord, nous ne parviendrons pas un consensus alors que c'est pourtant semble-t-il l'objectif même de la médiation », affirme le SMA.
« Cette médiation n'est plus qu'une énième expertise totalement illégitime et inefficace », a accusé le président du syndicat mixte, Philippe Grosvalet, par ailleurs président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Celui-ci a l'intention d'écrire « dès mercredi au président de la République (...) afin de l'alerter sur cette manipulation grossière ».
Le SMA, très critique sur cette médiation jugée « partiale », avait annoncé le 4 octobre avoir demandé à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) d'étudier un « éventuel conflit d'intérêts » après la nomination par les médiateurs de deux experts membres de la Fondation créée par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, accusée par les pro-aéroport d'ingérence. (AFP)
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